28 mars 2020 de 12 à 13 : perception des limites par l’esthétique accordée aux clôtures

Titre alambiqué mais qui dit bien ce qu’il veut bien dire.

Au commencement, j’imaginais une chronique quotidienne conçue avec pondération, malgré l’état d’urgence : une lumière nouvelle concédée à l’essence des gestes du quotidien .
La durabilité s’installe à présent, m’invitant à la perspective, à l’endurance, au sens.
Seulement voilà.
Où se situe le travail artistique ? Où placer la mise en lumière, le point de vue décalé, le fil conducteur ?
Est-il seulement possible d’instiller un semblant de cohérence à la succession des jours ?
A moins que ce qui se déroule par delà nos murs sidère tant, qu’il soit impossible de dépasser notre état d’âme
?
Ou plutôt, à moins que ce qui se déroule là, brise les frontières et les codes de l’imaginaire et qu’il nous faille chaque jour explorer à tâtons cette part de nous que nous ignorions.

Continuons donc à tâtonner avec les clichés du jour.