Tu m’aurais invité en bordure des champs de lin à retrouver au souffle qui insiste l’ivresse d’une onde et dans le bleu des pétales une forme d’allégresse
Je n’aurais alors eu d’yeux que pour le tracé de tes lèvres et la suite de tes paroles dans mon regard se serait noyée
La vidéo qui suit dure 8 minutes. Pour qui surfe sur le net c’est presque long. Alors ouvrira ou ouvrira pas… Quelques indices toutefois et auparavant. Petites fugues et alinéas est un espace expérimental et incertain, à la croisée d’une poésie visuelle et d’une narration onirique, dans le quel symbolique et réalité fusionnent dans un montage méticuleux. Cette réalisation tente un pas de plus vers un constat. J’ai bien dit tente. J’ai passé trois moments le long du cours de la Libération et au départ du Jean-Jaurès à Grenoble, courant février, pour faire des photos et filmer. L’heure, le début d’après-midi renforce l’impression de vide humain qui émane des images. J’ai conservé cette sensation, cherchant ce qui m’interpellait et témoignait d’une ville en métamorphose, d’une société renduemorcelée par le covid dans un quartier périphérique du centre . Un quartier qui bien que je le connaisse, ne m’est pas familier. Un quartier sans vie visible d’une après-midi ordinaire Un texte, sorte de contrepoint décalé, d’une minute trente, introduit les images qui suivront. Se laisser porter… Bien entendu, vos réflexions seront les bienvenues. Merci pour votre visite. (pour une meilleure lecture cliquer sur viméo)