Juin vient avec ses bonheurs ses retrouvailles et aux heures creuses aux lutins qui dévorent le labeur du jardin il me faut faire guérilla
Il est aussi des temps où les mots défilent sans s’imprimer Il est aussi des temps où la saveur d’un texte échappe trop souvent Se défaire de l’écriture pour lui redonner sens Y revenir avec fraicheur et nécessité
Je n’ai pas pour habitude de passer sans m’asseoir et de l’échange donner se marie avec recevoir Ainsi au moins quinze jours passeront sans visiter sans aimer sans commenter sans déposer merci de votre compréhension et… à la fin du mois
Il y a plus d’un mois, j’ouvrais une nouvelle page sur ce blog : publications On y trouve de modestes recueils réalisés par mes soins avec mes textes et photos, en utilisant le support Calaméo. On pourra lire aussi sur la page ce qui motive ce choix. Deux premiers recueils intitulés FORCEMENT et AU MÉANDRE RENDU ont déjà été publié. Aujourd’hui, je mets en ligne A L’OUEST, LA ROUTE qui regroupe des poèmes écrits en longeant les côtes bretonnes, en itinérance cyclo, en septembre dernier. Certains de ces textes ont été publiés dans la revue Mot à Maux. En vous remerciant pour votre lecture.
N’oubliez pas de cliquer sur le carré en haut à droite pour une lecture optimale.
Il y a un mois, j’ouvrais une nouvelle rubrique sur ce blog : publications On y trouve de modestes recueils réalisés par mes soins avec mes textes et photos, en utilisant le support Calaméo. On pourra lire aussi ce qui motive ce choix. Un premier recueil intitulé FORCEMENT avait vu le jour. Aujourd’hui je mets en ligne AU MÉANDRE RENDU qui regroupe des poèmes de voyages écrits il y a un peu moins d’un an. On pourra lire dans la préface ce qui m’incite aujourd’hui à publier ce recueil. Pensez à cliquer sur le carré en haut à droite pour agrandir le format. En vous remerciant pour votre lecture.
Tu m’aurais invité en bordure des champs de lin à retrouver au souffle qui insiste l’ivresse d’une onde et dans le bleu des pétales une forme d’allégresse
J’inaugure aujourd’huiune nouvelle page sur ce blog. « publications » permettra de lire mes poèmes sous formes de petits recueils. Pour en savoir plus rendez-vous ici ou cliquez sur « publications » sur le menu du haut.
Je ne saurai trop vous recommander la dernière livraison de MOT à MAUX, revue que conduit Daniel Brochard avec sérieux et engagement. Un opus costaud, régénérant, pour lequel pas moins de vingt auteurs ont contribué. De nouveau, j’en suis , avec des extraits de « à l’ouest, une route » écrits à l’automne 21 (sous le titre « ouest ») 4 euros le numéro.
Sur la route une borne telle une entorse faite à la résignation J’avais laissé là avec l’incertitude qui sied au geste une partie de moi Et voici inscrit ici la modeste obole
L’appel à écrire de Daniel Brochard a résonné en moi. Sa forme, l’interpellation et l’engagement. J’ai plaisir à partager avec vous ma première participation à une revue, qui de plus fait sens pour moi. Une revue fragile qui a besoin d’être soutenue.
La route etait délicate et nous manquions de cette délicatesse qui embellit les âmes Aussi nous réprimes la route
Prendre liberté pensons-nous Donner au physique des sons ce qu’intime l’évidence
Et nos mains à l’aveugle hasardent une trajectoire
Rien à l’esprit ne vient L’entends-tu la voix qui te chuchote prends garde veux-tu aux fauves à l’affut leur souffle pestilentiel de leur brutalité la salissure Et reviens-nous vivant
Au vrac du monde je voyais d’un puzzle l’emboîtement des éléments une préméditation les gonds et les serrures l’absence de fantaisie et dans l’espace clôt ma pièce stérile
Au vrac du monde j’inscrivis des mots qui écarquillent le glas sonné des douleurs et de mon âme une révélation