quand l’homme va désertant

J’ai le plaisir de vous présenter une nouvelle publication Calaméo, lisible ici sur mon blog.

Ce petit recueil se présente sous la forme d’une suite poétique, composée d’extraits de textes publiés et écrits ces dernières années.

Il s’agit ici de retrouver, ce qui dans mes écrits, aborde le versant « sauvage » ou « obscur » du paysage ou de l’écriture.
Voici ce qui pourrait être un récit initiatique, celui de l’homme civilisé qui s’enfonce dans l’ombre du paysage
pour ne faire plus qu’un avec lui
.

Extrait :

Te voici comme au premier âge
fils du vent et de la voie lactée
Pour couche
au souffle léger qui glisse des sommets
un tapis d’herbe rase et sèche

Des roches qui bercent ton repos
une sourde et puissante pulsation
ton sang à l’unisson
tambours du corps
rythme entêtant
et le trouble qui saisit
***

Pour rappel, dans l’embouteillage que vit le monde de l’édition, publier via Calaméo constitue une façon pratique de faire connaître mes textes dans un ensemble plus construit.
Aujourd’hui certaines maisons d’éditions ou revues utilisent ce procédé
qui place le lecteur en lecture numérique proche du réel.

lire ou relire « a l’ouest, la route »

Sept 21

Je vais m’absenter de tout réseau social une quinzaine de jours.
Certain Président que je ne nommerais pas, devrait apprendre qu’un retraité est une personne fort occupée.
Serait-ce là l’occasion pour vous, lectrices, lecteurs, de lire ou relire mes publications Calameo, et notamment
à l’Ouest, la route
pour lequel j’avoue un petit faible.

Joyeuses pâques, dit-on.

Extrait :

A l’arrière
que laisseras-tu du levant
sinon de l’ordre d’un inconscient rituel
des miettes sur la nappe
Sur l’égouttoir la solitude d’un bol
Les réminiscences
d’une noce qu’on étira au mieux
et qui laissent à présent
des lieux
le silence reprendre possession

A l’arrière l’huis
une nouvelle fois clôt

Où va le soleil quand il nous déserte
reluisant d’une pérenne attraction
qui de la gravité
change les évidences
Vers l’ouest te souffle d’instinct
la perspective nouvelle qui accompagnera…

Sept 21

une nouvelle publication à lire ici avec Calaméo

Il y a quelques mois mois, j’ouvrais une nouvelle page sur ce blog : publications
On y trouve de modestes recueils réalisés par mes soins avec mes textes et photos, en utilisant le support Calaméo.
On pourra lire aussi sur la page ce qui motive ce choix.
Trois premiers recueils intitulés FORCEMENT , AU MÉANDRE RENDU , A L’OUEST, LA ROUTE ont déjà été publié.
Aujourd’hui, je mets en ligne SORTIE NUMERO 4 qui regroupe des poèmes écrits il y a un an. Ils nous emmènent au cœur des jardins ouvriers, dans leur hibernation suggestive, au pied d’un échangeur de banlieue.
En vous remerciant pour votre lecture.

N’oubliez pas de cliquer sur le carré en haut à droite pour une lecture optimale.

clin d’œil dans le rétro

Ton œil est un animal vorace
qui se hausse des pieds
fouille les interstices pour nourrir sa psyché
puis revient aux clôtures de bazar
insiste et profitant du désert
à la volée s’infiltre


Fragilité sœur siamoise de la luxuriance
quand se dépose sur ta rétine
à la fois
la fin du monde
et son avenir bienheureux

(extraits de sortie N°4 /janvier 21)

vis à vis

01/12/22 petites fugues sans préavis

C’est morte saison
si peu d’aspérité pour respirer la terre

Retourner aux fleurs de bitume
humer la cité
Là des habitudes défuntes
aurais-je à présent revêtu un côté pile
voleur de poules
ni vu ni pris

De part et d’autre les miroirs si peu d’éclairage
et je passe mon chemin
pigeons et bicyclettes
ciel terne

Comment peut-on s’arrêter devant de telles horreurs

Une voix sur le passage piéton
passe et s’éteint

cette boule d’or que le temps mature

28/09/2022 vent arrière

Au point d’origine revisité
à l’anneau nu au bout de la jetée
nous renaissons
Nous renaissons de l’exploration
de mondes chimériques
à l’instant précis du quai et de l’amarre
des embrassades des épopées
La confusion du récit ensuite

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