
Tu en viens à invoquer la tempête
ce que dans la débâcle
elle instillerait de dérisoire
dans les basses cours
dans les caves des palais
***
Nous étions jambes de printemps
semelles d’herbe nouvelle
et nous voici désarçonné
âmes amputées de toute narration
***
Je me suis fait d’arrière-saison
de zéphyrs maladifs
de pétioles et de gaines
qui à la branche s’accrochent
et je supplie la divine providence
***
Mille et tant d’éclats de jouvence
Désirs déployés sur la marée montante
une houle intrépide et ferme
mains caressant la crinière ruisselante des fées
bouches embrassant la félicité à pleine fougue
boucles triomphantes et déliées
onde transperçant la pierre sombre des murs
bravant sucs acides
et draps tendus
Nous restons semelles d’herbes nouvelles.
Très beau.
Merci Jean-Marc
J’aimeAimé par 3 personnes
Faire à ch’val aux semelles
Nous sautons du temps cette usure qui voudrait profiter…
J’aimeAimé par 3 personnes
Merci Alain.
J’aimeAimé par 1 personne
Merci Barbara. Oui, il faudra persister.
Belle journée.
J’aimeAimé par 1 personne
J’aime « la crinière ruisselante des fées », et aussi « âmes amputées de toute narration »…
Ces poèmes offrent de belles visions et des états d’âme perceptibles. Merci !
J’aimeAimé par 2 personnes
Merci Marie-Anne
Belle journée !
J’aimeJ’aime