
Serions-nous dans le voyage immobile
insensibles à la nuit qui rattrape la clarté
spectateurs
et la course du soleil sur l’émail du sol
chaque lendemain
moins intrusive que la veille
Et la course du soleil
un œil sur la marche du monde
***
Voici la grande nuit sans lune
intense et tragédienne
Nous nous y enfouissons
Nos rêves sont abrupts
cousus de fil blanc
et aux chants véhéments
d’oiseaux si tôt rentrés
nous nous éveillons
groggy dubitatifs
***
Versants indéchiffrables de l’existence
où il nous faut reconstruire
ce qui importe
ce qui n’importe pas
traduire les signes
comme on lirait les prises sur la muraille
toute chute conduisant au recommencement
où l’ombre et le contrejour
joueraient une partition muette
et fondamentale
***
Et si ce jour tu me vois si sombre
dis-toi qu’un matin la lumière reviendra

Très beau…
Merci Jean-Marc.
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Merci à toi, Barbara. Bonne semaine.
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A toi aussi
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La réversion de notre luminaire est sujette aux intempéries de l’humeur des influenceurs
Mais notre pile est ce lapin qui ne rate pas son rendez-vous…
Le devant de porte bien balayé dit bonjour.
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Très bon, Alain! J’aime beaucoup.
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Merci, Jean-Marc
Quand pleuvent les tomates régalons-nous de la farce !
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une belle écriture de printemps !
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Merci Suzanne !
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