
Passent les lisières des mondes
les cohortes de spectres
leur visite de fugitif
Quelques mesures et l’insolence enfin
l’ange de Chagall s’affranchit des ombres
des branches des hêtraies guindées de givre
de la source de glace muette
des sépultures de nos ravissements
***
C’est grande blanchisserie
lève donc les yeux
le matin par ton prénom
t’appelle une fois encore
poings brandis
***
J’entends les pas martelant la grève
que balaie le ressac
et j’ai le regard épais et malhabile
des rêveurs qui gardent
dans un coin du cerveau
un chiffon imbibé de défaites
J’entends et peine à croire ce que j’entends
Ce chiffon imbibé de défaites Jean-Marc ne doit pas amoindrir le combat…
Il y a dans ce poème, malgré les doutes, une autorité et une beauté naturelles sur lesquelles s’appuyer…Longtemps.
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Tu sais des doutes, j’en ai toujours. Mais je sais au fond de moi que malgré une forme de pessimisme l’énergie vitale qui me pousse vers le haut
Merci pour ton commentaire. Je t’embrasse.
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Moi aussi Jean-Marc j’en ai toujours…
Plus on est ignorant et plus on a de certitudes…
Je t’embrasse aussi
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Quel beau poème… et quelle belle photo…
(cette envie de leur faire honneur en vous disant que le mot « lève » ne prend pas de « s »…)
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Merci Caroline. Oups ! Et une faute….
Je corrige. Bonne soirée
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Beaux rêves…
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