
30/01/2023 dix-neuf degrés celcius
L’opacité de l’air estompe la caresse
mi-lune mi-soleil
quel est cet astre alors
Les brumes intenses et froides de l’hiver véritable
laissent dans la paupière qui force l’espérance
un vide
un rendez-vous qu’on reporte sans cesse
D’une mer qui ne se retire plus
tu perds le fil du jour
à lécher la peau rude de l’air
Tu brûles tant et plus
les cendres que décembre a épargnées
Et au décor si bien rangé
chaque chose à l’attente répondant
tu oublies les résolutions crachées au sol
croix de fer
lorsque le bât blessait
(héros de la planète
héros de papier mâché)
Tu lisses les soieries
Tout à la jouissance
le lendemain
révolue
tu te défausses
encore quelques instants
Pelisses de misère
glaces blêmes de l’été
bourgeons de novembre
abasourdis et suffocant
nous résolus et suppliant
fléchant la route du Sud aux piafs déboussolés
Mi-lune mi-soleil
Sur tous les méridiens l’heure universelle
et la torpeur dévore les banderoles
les prises de paroles
La mer enfin se retire
redessine au charbon
les cicatrices humaines
Superbe…
Merci Jean-Marc
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Merci à toi, Barbara
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J’admire infiniment cette finesse d’écriture
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Merci Sylvain ! J’ai bien aimé votre dernier texte.
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C’est un texte que j’ai commencé à écrire début janvier, lors de la première marche.
C’est très inspirant la marche en manifestation
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