


17/01/2023 Ceillac
J’ai croisé l’ambre figée
le ton diaphane
des vers déshérités
Dans leurs yeux bleu émeraude
j’ai quêté mes élans
et je n’ai reconnu
que bribes et désamours
Est-ce toujours ainsi
que meurent les audaces
les mots qui jouissent trop vite
et par flammèches inconsistantes
nos folies passagères
Je vagabonde
noie ma lassitude dans une goulée de vent glacial
que gorge des flocons anarchistes
gloires ou vicissitudes
Dans les ruelles antiques
embruns et pacotilles couvent les ruelles
L’hiver prend des allures de princesse
toutes clochettes tintant
et le bruits des sabots
Ne manque que Raspoutine
Ici
sous les langes
se figent paradoxes et ombre du cadran
la pierre insoluble
la poutre l’ardoise
la veine du mélèze aux vigueurs ridée
l’immuable des antiennes
l’immortelle clouée
gens de si haut demeurant
sentinelles des cimes nourricières
Je vagabonde
peut-être me croiserai-je
et me reconnaitrai
Sans aucun doute
Tu te reconnaîtras
Merci pour ces mots qui me parlent…
Alain
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Merci à toi aussi pour ta lecture.
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Me trouve ici
Particulièrement touchée.
Merci, Jean-Marc.
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Merci Caroline !
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Les trois derniers vers évoquent notre sort à tous… magnifique poème, et très beau blog (au titre inspirant) que je suis heureux de découvrir. Merci pour tous ces partages poétiques !
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Bonsoir
Bienvenue ici. Je vous remercie pour votre commentaire.
Je vais moi aussi suivre votre aventure de jardinier avec grand intérêt.
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