
Novembre
Un tas s’est amoncelé
Je crains le vent
De l’imperceptible
l’effacement
Alors je vais faire silence
Novembre est un bon mois
(par silence entendre qu’on n’entend pas
ce qui n’empêche pas tout monologue intérieur)
Et je vais me terrer
comme l’ours qui
parfois m’habite
Novembre
et mes cent et tant de feuilles
garnissant mes coursives
Des vivaces et des fripées
L’heure est au pelletage
à la relecture de l’an
au tri sélectif
au compost
à l’ouvrage
Je vais me terre
et me tairer
novembre au moins
J’espère votre retour en décembre et je vous souhaite une pause reposante…
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Merci. Reposant n’est pas sûr. Un temps de recul et de travail intérieur, oui. Bon novembre à vous.
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Bonne pause et profitez de votre novembre. À décembre.
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Merci.
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Pensées, Jean-Marc!
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Merci . Le plus dur commence. C’est fou ce qu’on peut renier ce qu’on a écrit il y a si peu…
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Alors, impose-toi de fermer le rideau (ou le tiroir) — souvent. Ça t’aidera à dire: voilà, c’est écrit « au tout bien » de ce que je pouvais. Sinon, tu voudras toujours renier…
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Merci Geneviève. Oui, c’est bien que tu me dises cela ainsi. A bientôt.
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Bon repos ou bon travail, l’important est que vous soit bien avec ce que vous fait
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Merci à vous !
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