J’écris sur le pouce du roc
le fil du vertige
entre les lames des schistes
J’écris l’élan que prend à l’air qu’on étreint
toute existence en devenir
Fille papillon qui sait de l’éphémère
la puissance des songes
Ceux qu’on convoque à chaque retour d’en bas
Envoûtements
dont on ne sait se défaire
une cape de pèlerin
collant à l’âme
et ce pas continu régulier
qui sans que le souffle s’altère
vers les crêtes nous porte
Elle assure son pas
fille forteresse au soleil gracieuse
à son tour laissant du minéral
en elle s’inscrire
au profond de son jeune âge
la mémoire tellurique
Elle accroche l’invisible témoin
s’en empare
et chemine sur les traces des légendes
la où les roches de tout semblant
dépouillent
l'ANCRe NOMaDe 
C’est magnifique !
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Merci
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Pour un peu, j’y étais…ce que la poésie offre de transports, ces mots s’en font l’écho chatoyant
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Merci Sylvain, ta perception me touche.
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Merci de votre appréciation de ma traduction du corbeau et du renard en joual québécois, ce qui m’a permis de découvrir vos poèmes que j’apprécie beaucoup.
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vous êtes le bienvenu !
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