
Juillet 2021
Juillet 2022
Deux saisons opposées
et pour mémoire un texte écrit il y a un an presque tout rond
(parenthèse réhydratante ou rafraichissante au choix)
Ces jours en berne
l’épi et le pétale
la peine d’un ressort mal arrimé au ciel
Perdure une saison d’arrière garde
et cette mollesse qui
au chapelet de perles suspendues
sans éclat terrasse toute fierté
Je vais à travers
trempant les chausses et d’humidité
chargeant la toile du pantalon
Un chemin d’usage qui d’habitude pousse à la rêverie
Au passage
délestées de leur charge
les tiges dressent le nez
d’une précaire audace
J’entends ceux qui exhortent
toute inquiétude au front
toute raison qu’à l‘infini on débattrait
bordant la pensée au carré
Si tout était si simple
le commencement et la terminaison
le chemin qu’en foulant la matrice
d’une saignée d’ignorance
on trace à la serpe
Si seulement on savait
de la vie la mort et ce qu’entre
on questionne pour ne pas s’effondrer
Si tout était si simple
Ce matin
au répit qu’offrent un instant les cieux
la gerbe de vigueur
se fait plus présentable
Tenace s’exhale du sol
une chaleur moite
qui déjà charge le ciel
De la nature de l’augure
j’interroge la toile
De sa réponse l’humeur
J’aime énormément cette écriture.
J’y retourne avec curiosité, entrain et j’ose l’écrire…frénésie
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Alors la, je suis touché au plus profond !
Merci Sylvain, je pense que le lien que vous avez avec la nature est très proche de celui que je vis au quotidien. Continuez a écrire, je vous lit avec grand plaisir.
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Ce lien est essentiel à nos vies, je le crois
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Ces poèmes que je viens de lire, relire, sont absolument magnifiques. Grandiose ! La proximité, voire même la communion avec la nature y est sans doute pour quelque chose.En tout cas, bravo.
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Merci pour cette lecture sensible. Bonne journée
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