
Puis vient la nuit
Et te voici comme au premier âge
fils du vent et de la voie lactée
Pour couche
au souffle léger qui glisse des sommets
un tapis d’herbe rase et sèche
Des roches qui bercent ton repos
une sourde et puissante pulsation
ton sang à l’unisson
(tambours du corps
rythme entêtant)
et le trouble qui saisit
Du chaos qui te veille
l’absence d’autre bruit
silence des offenses et inquiétude du devenir
repos des pierres usées
chaleurs qui enfin s’estompent
Es-tu éveillé
ou sombres-tu entre deux eaux
lourd et léger à la fois
(tout os épousant le sol
et pourtant tu décolles)
yeux grand ouverts derrière les paupières baissées
pénétrant la mémoire de toute chose
t’égarant sur des pistes sans retour
cherchant le salut dans l’intime de ta respiration
Toi Homme nomade déposé cette nuit
au cœur du minéral
qui interroges les allégories de l’Alpe
ta divine providence
sous l’éclat des galaxies
Et aux première lueurs du jour
tu t’étonnes de ton corps balbutiant
démarche chancelante
pareille à celle du nourrisson
ses premiers pas
et l’immense perspective
l’exploration d’un nouveau monde
Oui, Jean-Marc, les étoiles nous veillent et unissent toi qui t’émerveilles du monde, moi qui vois le monde obscur et veux m’évader. Merci. Bonne soirée 🤗
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Beau poème… Des images et des visions qu’il me semble comprendre.
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Le bivouac en montagne, dans la solitude totale, sans rien entre le ciel et nous…. c’était la nuit précédente.
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Merci encore Marie Anne pour ces lectures.
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