
Tu raconteras sans
parce que les mots débordent
restent en lisière du cœur
et d’absence étonnent le silence
Plus tard peut-être
quand la pudeur s’effacera
par devant de douces larmes de bonté
Plus tard probablement
aux réveils qui érodent
des journées sans nom
Et pourtant sans les mots
tu étreindras encore
Non pas l’étreinte ferme et possessive
L’étreinte comme une offrande
parce que tes mains protègent
parce que tes phalanges recourbées
et le corps chaud et doux
à ta charge proposé
dans cette infinie tendresse
de l’instant
On racontera sans
les mots qui échappent
sans les larmes intérieures
sans les larmes de douceur
une première rencontre
un premier tête à tête
Lui
tout à coup
si aérien si fragile si présent
et toi
empli d’incertitude
maintenant
On racontera sans
mais on saura quand même
et on étreindra
même quand les mains seront vides
parce qu’une âme s’est donnée la vie
promesse et énigme
et s’est offerte à toi
St Bé le 15 juin
Si juste dans les mots et le rythme… une caresse à l’âme de l’enfant né.
C’est superbe. Vraiment.
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Merci Laurence
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