
Ce sont entre les murs de pierres sèches
où les lézards se terrent
lierre fôlatre et senteur poivrée
Terres d’existence qui au doute résistent
On gratte au sol des parcelles précaires
et s’attache à cueillir toute sobriété
Ainsi entre chênes et châtaigniers
la route dénoue
des mots que tu rodes
dans un silence convenu
l’inaccessible et ce bonheur sans l’étreinte
fouille les défilés
se joue de tes avances
te hisse sur les rocs de basalte
égosille sans un son le plaisir
de sentir par les yeux
C’est un pays de creux
de sursauts où de renfougne en renfougne
tu surplombes une eau mate
la roche indocile et l’ombre des futaies
déroules l’inconsistance
déposes les habitudes
Aux genêts la parade nuptiale
l’éclat d’un soleil qui aux tourments
s’assouplit et se glisse
Et à la pente s’impose
un autre pays de plateaux et de burle
de rocailles d’insolence
qui au passant
répètent mot pour mot le souffle des quatre voix
Aux bâtisses sans clémence
tu retrouves l’ancrage
Pierres taillées d’entrailles
mystères au sol rivés
les murs sans volets
et tu longes des doigts
l’onde qui de croupe en croupe
vers le sud se défile
Inexorable et douce plongée
aveugle à toute absurdité
💙💚
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Belle promenade par monts et mots. Merci!
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Merci à vous pour ce détour.
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