
Tu parles de frotter au monde
ton souffle et ta sueur
Pourtant à ta terre
aux premières fragrances des chaleurs
tu retournes
Vois les réticences
et au seuil la valse entre saisons
La froide terre sa persistance
Ton impatience
et en chien de faïence
le corps et la matière
Tu parles de te frotter au monde
et par-delà la ligne d’horizon
retrouver ce qui est en toi palpite
D’instinct le sang dans tes veines
te conduit au sol qui te nourrit
Et les gestes malhabiles
Vois ces résidus d’automne
érable bouleau merisier
herbe sèche et brindilles
au souffle et à la hâte disposés
Rien ne se perd et Lavoisier passe tel l’ange
Ton corps se mêle aux caprices du sol
Aux crêtes s’indiffère
remue les plis des ans
sillonne la pente qui ainsi s’habite
aux radicelles ne laisse répit
fouille l’historique du lien qu’ici tu entretiens
Et tu laisses à l’arrière les béances
Un champ de bataille que d’une caresse
tu apaiseras demain
Puis au monde rassuré
tu vas
Magnifique Jean-Marc
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Merci Barbara
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