
Jusqu’à quand ces clameurs
pour habiter le vide
Les ronds de jambe
les culs de poule
qu’entre-soit en boucle on repasse
yeux et sourcils circonflexes
pour l’envolée finale
et les bien-entendu
Crois-tu qu’aux fenêtres sans lumières
des granges que l’hiver déserte
les ombres s’égosillent
Aux combes les songes
qu’au secret une rage jamais éteinte
couve
Au giron de ton col
la bouche
(Du tissu
les bourrasques de Nord profitent des moindres interstices qu’on leur livre)
tu marmonnes de chacun de tes gestes
Peut-être n’entend-on rien
Juste l’air traversé par la glisse
qui enfle tes pensées
Tu marmonnes te dis-je
ton pas de deux entendu sur la trace
et ta geste racontée par ton double fidèle
Les ombres des fenêtres sans vitre
te railleraient de tant d’éloquence
Forcément parait simplet
qui au vent
raconte sa vie
Aux combes la solitude des douceurs
que les rigueurs d’une saison obligent
Et tes paroles
à leur symbolique rendues
se fondent dans l’éther

I really like this photo! ^^;
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Thanks!
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C’est beau.
et davantage après deux relectures…
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Merci Barbara de prendre ce temps et d’avoir ce recul nécessaire. Belle journée.
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