
Du bonheur
si peu d’évidence
Au souffle et à la flamme
tu alimentes des journées
les pleins qui permettront les creux
Aux nids de poule aux bâtons en travers
de discrets pieds de nez
en guise de récrimination
(ou l’inverse dit-on)
Ton corps toujours d’attaque
pour encore quelques lustres
narguer l’effondrement
tenir à distance l’enroulement
et la coquille à double tour close
Te voici aux combes revenu
Tu nous avais laissé aux brumes
enveloppant les pas
quand la torpeur couvait
des plaies à peine refermées
Au lever
la face joviale des nuits noueuses
a salué les premiers rayons
Un franc soleil balaie maintenant les courbes
qu’une timide neige lisse à nouveau
Les choses ont donc tant changé
ou est-ce l’onde portée
qui t’offre telle parure
Serait-ce le tâtonnement de la semelle
qu’aux saisons d’un an
par usage on répète
sans en chercher raison
qui ce jour rend aisée la vision
et aérienne la démarche
Toi qui fait du doute ton compagnon
Forcément penses-tu
Qu’importe
Ce peu suffira au bonheur du jour

Vraiment beau….
Merci Jean-Marc
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Merci à toi. Ici les paysages portent les mots à la bouche.
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Belle image, beau texte
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