
Nous vivons des jours de préceptes
De mes privilèges
entre précédents et avenants
entre contrainte et incertain
j’interroge le libre cours
Viennent les heures
de cavales à flanc d’Alpe
combes nourricières
aérien des crêtes
happées par appétence
telle une soupe l’indigent
Petites fugues
de gingembre et piment doux parfumées
qu’à l’entre deux du restrictif
avec précaution
de la providence
au déroulé je m’absorbe
De nos gourmandises
le frivole de nos impatiences
la mémoire se dérobera t’elle
dans l’exponentiel de nos folies
Si l’affolement des astres
ne vient à évaporer notre temps
qu’en raconteront les enfants de nos enfants
Dérisoire opercule
d’un ordre planétaire
à marche forcée
Ou bien du paroxysme
l’amorce d’une chute
Impérative semence de pensées
quand le pas s’allège de la charge
L’obstination d’une marche
pour exutoire
et dans le désordre des cimes
au rationnel d’une relecture millénaire
tout paradoxe bu
je me rassure