
Je te vois paupières abaissées
de profil l’assoupi
et peut-être dois-je alors faire silence
patienter
Le temps pour l’esprit
ici-bas de revenir
Du siècle presqu’abouti
l’insignifiant et l’infime
Des instants
si peu de réminiscence
quand du regard
une flamme d’innocence
dérobe le passé
l’hésitation
aux points de suspension
oblige
Entre tes murs un repaire mouvant
des corridors secrets et des chausses-trappes
Au crépuscule
tu effleures les portes d’entrée
d’un interstice supposes la lueur
et puis t’absentes
Un siècle ou moins quelle importance
Ne plus tenter d’en appréhender les contours
Par bribes remontant à la surface
ce qui surgit s’étiole
et bienheureuse tu t’en contentes
Et au souffle qui manque
tu t’absentes à nouveau
Oh correspondances si brèves
Courir dans les couloirs devient dérisoire effort
Je sais le train passé
et du récit
les blancs
Au parloir les absents
pour remplacer ce qui déjà manquait
il n’y a plus d’abonné
Poursuivras-tu jusqu’au siècle abouti
Aux failles de l’existence
te faudra t-il
donner aux heures consistance
quand pour une millième fois
aux jeux du vent
à la sérénade des feuilles
tu offriras ta pensée
A mon père je demandai son âge . il me répondit le mien. Et quand je lui donnai le sien. Il n’en revint pas…
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C’est tout à fait ça. Parfois on rectifié et souvent on finit par laisser tomber.
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