



…
Sais-tu
Il est des nouveau-nés aux yeux immenses
On peut y ressentir l’afflux d’une grande marée
les forces telluriques que conte si bien Homère
ou de Brunehilde l’ultime du Crépuscule
Dans l’intense du premier regard
la promesse des initiés
tant à explorer
tant à interpréter
Viens
Nous fouillerons dans le meuble du terreau
le métal des osselets et les calots enfouis
les cavalcades avec la mort aux trousses et les paletots froissés
la teinte de nos souffles sur le gel du carreau
les fusées en cartons et la conquête spatiale
fraiches langues emmêlées
entrelacs des voix
enfouis et résurgents
solides et liquides à la fois
le feu aux joues aux cuisses
les doigts endoloris
et au cœur d’un champ de neige
dans l’immaculé nos corps déposés
…
extrait de « au possible, où irons-nous (3) » janv 21
Vraiment beau…
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Merci Barbara. Le plein de couleurs et de lumière pour continuer.
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Oh la la! Si beau, Jean-Marc! ✨❣️
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Merci Geneviève.
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