
Les saisons appellent les saisons
De cela dans l’instant
subsiste un semblant de certitude
Dans le gras de la terre
les paroles sèment un trouble tenu
et sous le souffle de sud
d’une mauvaise ivresse
le pas va chavirant
Mais le vent a bon dos
Forcément des morsures quelques cicatrices
Forcément les portes
leur grincement
ni ouvertes ni closes
laissant passage aux humeurs
leur lot de justificatifs obscènes
et de la danse ni le gauche ni le droit