Je sais la confusion des signes
quand la pensée s’enivre
et qu’au toucher des murs
il me faut retourner
Retrouver cette partition
que d’instinct j’écrivis à la volée
De nouveau déchiffrer la fugue
et de fébrilité sonder l’obscurité
Je sais la confusion des signes
les turquoises incrustées dans le faux marbre
Autant de fragments autant d’éclats
qu’au délire des géométries
aux yeux assoiffés de lumière
on renvoie tels des fanaux
Les bouches qu’on fige d’admiration
Si peu à percevoir
et tant de convoitise
Combien de palissades
de remparts et de meurtrières
de barons de ducs vassaux rêvant de seigneuries
Les conquêtes en coulisses
une arithmétique de pacotille
et les entremetteurs
Au mieux les places qu’on cède alors
sans même livrer bataille
Au pire la boucherie
Où irons nous dès lors
Humanité dans les gravats au sol
La langue erratique
paroles des bannis pour seule litanie
Et les bannières au vent
Viens
Des mirages qu’on bâtit
des mirages qu’on conquiert
nous n’aurons cure
Il est à la bordure méconnue du monde
là où les murmures balaient la poussière
sur des scènes de fortune
des récits à transmettre
Il est dans les chimères
des futaies plus prospères que Mycènes et Carthage
des coques de noix par-delà Kerguelen et Clarence
des fleuves de poésies qu’aucune carte ne montre
Viens








En contrepoint, photos du de proximité du 17/01/2021
Superbe
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merci
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