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loin des rumeurs des caddies

Au furtif des silhouettes
les trottoirs dérobés
la solitude des parvis

Des salles obscures
rien ne filtre
Sur leur miroir terni
le blanc d’une page
Au vol des mots dont on devine le vide
et on passe son chemin
le regard rendu à d’autres abandons
L’innocence d’un passé qui s’estompe
une lessive sans pitié pour les sentiments
et l’incertitude qui étreint
On suppose l’oracle
et les prémices d’une chute
On ausculte l’étoile
cherchant réconfort
Entre les marches
dans le désordre des fissures
d’une désertion une friche
Au bout
le cénacle réduit à la solitude des œuvres
et le blanc des murs
noyant les épopées dans un flux de silence

Dans ma mire
loin des rumeurs des caddies
leur boulimie festive
frémit une ville en sourdine

Ce jour, dernier vendredi avant Noël

2 réflexions sur “loin des rumeurs des caddies

  1. J’étais déjà passé au centre ville lundi et j’avais été happé par ce sentiment d’abandon du civilisé. Je suis redescendu de mes montagnes pour les photos. Les places de Grenoble vides comme jamais grouillent habituellement de monde a l’approche des fêtes.

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