D’un trait franc de haut en bas
Une virgule
Et dans la pointe qui s’allège
Regarder s’éloigner les visages
Dans l’intervalle posé
Une goulée fraiche
Et le souffle qui dégage
Par delà le bruissement des pensées
Entends
Vois
Ici
Dans l’égarement
Le tracé de la courbe
Le temps inscrit dans toute chose
Eau chaleur et rude
Tapis brun qui se délite
Mousses tapageuses
Le sensible qui dénoue le bâillon
Laissant aux interrogations
Tout loisir de se perdre
Dans le chant des oiseaux
Choisir encore
Dans le baluchon
Les souffrances des désamours
Et l’enclos dans lequel
Les questions qui maturent
Se heurtent au bois des poteaux
Echappez vous
Serpentins insidieux
Qui font de mon repos
Un territoire conquis
Diluez vos autoritaires rimes
Incrustez-les dans les mailles de l’air
Voici venir ces tons
Dont nous fumes
Si longtemps orphelins